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FENÊTRE SUR LE CINÉMA EXPERIMENTAL

 

 

Une collaboration entre le cinéma Utopia et l'Université Paul Valéry Montpellier III.

 

En ce début de printemps le cinéma d'art et d'essai Utopia de Montpellier, reconnu pour ses séances de qualité, a le plaisir de vous proposer une fenêtre sur le cinéma expérimental avec deux séances uniques conçues et animées par les étudiants de Licence 3 Cinéma : mardi 9 avril 2013 à 18h et à 20h.

 

  • Pourquoi une programmation de cinéma expérimental ?

 

Il est nécessaire de créer un lien entre le public et le cinéma expérimental trop peu connu et rarement visible en salles. Ainsi notre programmation (cinéastes précurseurs et cinéastes contemporains) propose une nouvelle fenêtre sur le monde et par extension sur nous-mêmes et sur le cinéma dont la matérialité exulte ici. 

Toucher le spectateur est notre objectif premier. Percuter, sensibiliser, ressentir... sont les mots qui animent le défi artistique (et économique) que représente, pour les étudiants et pour le cinéma Utopia, cette programmation expérimentale.

 

  • Deux séances uniques... 

 

La question fondamentale de cette programmation est de faire connaître le cinéma expérimental, passé et actuel, au public en le sensibilisant à son évolution à travers le temps. 

 

 

 

 

 

Première séance à 18h : Corps &  Graphie

 

La première séance  intitulée Â« Corps & Graphie Â» proposera de (re)découvrir des Å“uvres incontournables du cinéma d'avant-garde rarement visibles sur grand écran avec une sélection de films précurseurs réalisés entre 1945 et 1972 autour du thème du mouvement et des corps.

 

→ Free Radicals de Len Lye (Nouvelle-Zélande, 1958, 5')

→ Breathdeath de Stan Vanderbeek (USA, 1963, 15') 

→ A Study in Choreography for Camera de Maya Deren (Ukraine/USA, 1945, 3')

→ Notes on the Circus de Jonas Mekas (Lituanie/USA, 1966, 12')

→ Amphetamine de Warren Sonbert (USA, 1966, 10')

→ La femme qui se poudre de Patrick Bokanowski (France, 1972, 18')

 

 

 

 

 

Deuxième séance à 20h : Du Concret à l'Abstrait 

 

La seconde séance proposera de découvrir de nouvelles œuvres expérimentales de cinéastes contemporains, de 1990 à nos jours.

Invitation à un voyage dans le matériau cinématographique : « Du Concret à l'Abstrait Â».

 

→ New York Zero Zero de Jérôme Schlomoff (France, 2006, 21')

→ You Be mother de Sarah Pucill (Angleterre, 1990, 7')

→ Memory de Pedro Maia (Portugal, 2007, 7')

→ De Dentro de Peter-Conrad Beyer (Allemagne, 2006, 10')

→ Cold Clay, Emptiness... de S.J. Ramir (Nouvelle-Zélande, 2010, 7')

→ Another Void de Paul Clipson (USA, 2012, 11')

→ Fragments de Stephanie Maxwell (USA, 2000, 7')

 

 

 

 

 

 

Article de la Gazette Utopia :

 

Mardi 9 avril : Fenêtre sur le cinéma expérimental

Deux séances uniques conçues et animées par les étudiants en licence cinéma de l'université Paul Valéry

 

 

Séance #1 à 18h – Cinéastes précurseurs

 

La séance sera suivie d'une discussion avec Jean-Philippe Trias, enseignant à l'université Paul Valéry et spécialiste du cinéma expérimental.

 

Cette première séance propose de (re)découvrir des Å“uvres incontournables du cinéma d'avant-garde rarement visibles sur grand écran. Nous avons souhaité faire du corps, dans tous ses états, le point central de notre programmation. Si le corps du cinéma est la pellicule et sa chorégraphie celle des images, qu'est-ce que le cinéma expérimental apporte alors à cette mécanique bien huilée ? Nous proposons, pour observer le corps et sa graphie, une sélection de films précurseurs réalisés entre 1945 et 1972. 

 

→ Free Radicals de Len Lye (Nouvelle-Zélande, 1958, 5')

Des lignes blanches gravées à la main sur la pellicule noire oscillent pour définir le nerf du cinéma comme un rituel de mouvement pétri d'énergie. 

 

→ Breathdeath de Stan Vanderbeek (USA, 1963, 15') 

Comédie noire, fantaisie surréaliste réalisée à partir de gravures sur bois qui figurent la danse de la mort. 

 

→ A Study in Choreography for Camera de Maya Deren (Ukraine/USA, 1945, 3')

Tentative de dégager le danseur de l'espace statique de la scène vers un espace qui serait aussi mobile que volatile. 

 

→ Notes on the Circus de Jonas Mekas (Lithuanie/USA, 1966, 12')

Vitesses, couleurs, surimpressions, ellipses : carnet de croquis qui offre une vision cinématographique du cirque, singulière et enchantée.

 

→ Amphetamine de Warren Sonbert (USA, 1966, 10')

Jeunes gens qui se shootent et font l'amour à l'ère du sexe, drogues et rock'n'roll. 

 

→ La femme qui se poudre de Patrick Bokanowski (France, 1972, 18')

Dans un monde surréaliste, plusieurs personnages à l'aspect grotesque évoluent dans un halo lumineux. 

 

 

Séance #2 à 20h – Figures contemporaines

 

Cette seconde séance présente un aperçu des pratiques expérimentales actuelles, de 1990 à nos jours, période riche en films du fait de la démocratisation du numérique. Notre cheminement va du concret à l'abstrait, chaque film constituant une expérience de déréalisation. Il s'agit de s'éloigner de la narration traditionnelle pour apprécier des formes et des dispositifs d'une autre nature, ressentir des émotions nouvelles : de la captivante exploration urbaine de New York Zero Zero à l'envoûtement pictural de Fragments en passant par l'expérience chamanique de De Dentro.

 

→ New York Zero Zero de Jérôme Schlomoff (France, 2006, 21')

New York plongé dans un chaos urbain déserté par l'homme.

 

→ You Be mother de Sarah Pucill (Angleterre, 1990, 7')

Une image fixe du visage de l'artiste est projetée sur de la vaisselle : l'espace devient hallucinatoire. 

 

→ Memory de Pedro Maia (Portugal, 2007, 7')

À partir de films de famille, le cinéaste explore les souvenirs, le moment présent combiné aux expériences passées.

 

→ De Dentro de Peter-Conrad Beyer (Allemagne, 2006, 10')

Une tentative de portrait et d'évocation de l'atmosphère des rites chamaniques mayas.

 

→ Cold Clay, Emptiness... de S.J. Ramir (Nouvelle-Zélande, 2010, 7')

Une silhouette anonyme se meut au ralenti dans un environnement rural vide et isolé.

 

→ Another Void de Paul Clipson (USA, 2012, 11')

L'œil observe en étant vu puis on finit par regarder sans qu'il nous voit.

 

→ Fragments de Stephanie Maxwell (USA, 2000, 7')

Une œuvre abstraite dans laquelle la lumière, le mouvement, l'espace et le son évoquent des transformations.

 

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